Chaque année, huit élèves, quatre filles et cinq garçons, découvrent I'activité, encadré par deux moniteurs d'Etat dans le cadre d'un contrat éducatif local passé entre l'éducation nationale, le Ministère de la jeunesse et des sports et la marie de Saint-Leu. Conduite pour la deuxième année consécutive, I'opération est un vrai succès. Sur les huit premiers novices de l'an passé cinq continuent à voler régulièrement. Florent fait partie de ces mordus. Pour ce jeune garçon de 17 ans, « on vole comme des oiseaux, l'esprit tranquille C'est l'extase ». Après 32 vols, ses yeux pétillent toujours |
avec la même envie. « On apprend toujours A chaque fois il y a quelque chose de nouveau gérer. Il faut toujours reste concentré, ne jamais croire qu'on y est arrivé » ajoute Florent, plein de maturité. Une maturité qui n'étonne pas François Lauri, vice-président de l'association et moniteur d'Etat : « Le parapente les responsabilise car ils n'ont pas le droit à l'erreur. C'est une vraie école de la vie » Autre avantage de la formation : I'ouverture sur l'extérieur. Avec le vent la météo et les différents éléments techniques à prendre en compte, |
les adolescents apprennent à voir le monde, qui les entourent dans une autre dimension. Avec pour objectif final de les amener à une totale autonomie de vol. Séverine ne fait pas exception à la règle. Avec cinq vols à son compte, la jeune fille suit les traces de Florent avouant que "ma plus grande peur ce fut la première fois toute seule ».
Maîtriser ses nerfs est une qualité indispensable à la pratique du parapente. Pas besoin de force physique, c'est le feeling qui prime. Et à ce jeu-là, les filles sont, selon les moniteurs, souvent les plus douées.
Cedric SAINT DENIS |